Tout se mérite...

D'abord y a ça :
CIMG4236.JPG Vous voyez pas le bas de la rue ? Normal, elle est plongeante, et c'est de tout en bas que vient votre patronne d'Appentis préférée. Là, au premier replat (!), tout en faisant semblant de prendre des photos, en réalité elle fait comme Moby Dick (*)

Après on voit des trucs comme ça (on est à 300 mètres du siège social
CIMG4243.JPG de l'Appentis, notez bien, mais néanmoins au sommet d'une côte à 30 %, vous savez, ces rues qu'on monte un peu à plat-ventre...)

Après cette roborative montée et cette promenade bucolique, on est déjà bien récompensé par ce premier bout de vue. Mais qu'est-ce que la patronne de l'Appentis ne découvre pas, tout en haut du faîte de la cîme, alors qu'on est aux confins de la ville et déjà le nez dans les collines du Pilat ?

Eh ben : une piscine !! On n'y croit pas !! Une petite piscine peinarde aux abords fleuris, nichée au flanc de la côte, et dont la dame de l'entrée affirme : "si vous voulez être tranquille, c'est là qu'il faut venir". La patronne de l'Appentis, d'un naturel confiant, prend sa carte et s'en retourne en trottinant, pressée d'être à demain ousqu'elle aura mis son costard de bain.

En attendant, retour : montrons-nous futée et évitons de rentrer par le même chemin. En-dessous de la piscine court un sentier pentu. Empruntons-le. Voilà-t-il pas qu'il se prolonge en longeant quoi ?

Oui, quoi ?
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Eh bien, les jardins familiaux de Bizillon-le-Haut ! Vous m'en direz tant... Au milieu des parcelles, un paisible retraité renfile ses chaussinettes, assis sous l'auvent de son abri de quoi ? De bois. La taulière de l'Appentis, qui ne néglige aucune piste depuis qu'elle habite dans le coin, le hèle et demande sa route pour s'entendre répondre que, y a qu'à descendre et ensuite eh ben, on arrive en bas (voilôh).

Croyez-vous vraiment qu'elle est aussi bête que de demander l'évidence ? Que nenni. C'était une ruse de prise de contact avec l'indigène !

Cinq minutes après, accoudée à la barrière, la taulière, qui s'est muée en aspirante-jardinière, se voit donner l'adresse du machin et qu'il faut faire une lettre au "Persident", et qu'en septembre ils verront, mais oui, y a de la place, et qu'à la réunion de février prochain on dit ce qu'on va faire et en effet, l'automne c'est une bonne saison pour toucher son lopin, ça laisse le temps de préparer. Oh qu'oui, qu'il approuve le papy, mais attention, hein, faut jardiner, sinon c'est pas la peine. Y en a qui prennent des places et y font rien, tenez, regardez là : il a payé mais il ne vient pas, c'est pas entretenu, ça va pas...

La patronne de l'Appentis promet d'écrire au Persident toutes affaires cessantes et se promet de réfléchir d'abord car c'est haut, tout de même. Quoique, par rapport à la piscine des délices, c'est à mi-pente.

Alors ce matin, vérification de piscine : ouf la côte ! P... elle est raide, tout de même, comme aurait dit Lady Chatterley. Et c'est qu'il fait carrément chaud (non, c'est plus la lady qui cause là).

Enfin, la voilà, la piscinette : grand bain 25 mètres carrément surpeuplé : un nageur par couloir, hi-hi, on est au moins six... Et pas de gosses - non que l'on n'apprécie les bambins, notez. Mais parfois, c'est bien aussi sans ! Propreté scrupuleuse de cette piscine de poche ancienne mais très bien entretenue, où l'on trouve le nécessaire et le suffisant, c'est-à-dire la flotte. Et un petit espace extérieur d'où l'on a une vue imprenable sur les montagnes en face.

Et moi je vous le dis, à partir de cette chronique je vais cesser de faire de la pub pour Sainté, de peur que la foule de mes lectrices-teurs, sidérée par autant d'avantages, n'imagine de migrer icite où c'en serait fait de ma tranquillité.

Y en a qui voudraient vérifier ? Z'ont qu'à venir en août, tiens.

Allez zou, faut que j'y aille. Quoi ? L'adresse de la piscine ? Ah ben... j'sais plus, j'ai pas fait attention, euh. C'est par là-haut, voilôh.

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(*) Elle souffle, pardi