Ou : les "Papier de verre" de HLT
Les "Papier de verre" sont des billets d'humeur publiés chaque jour dans Le Monde par Hervé Le Tellier, OuLiPien distingué, et dont se régalent les abonnés et quelques privilégiés.
Les femmes (la taulière est sûre d'exprimer ici un sentiment vivement ressenti, et en nombre !) remercient Hervé Le Tellier pour ces phrases concises et percutantes - c'est sa marque - qui viennent ce matin panser une fureur que la saucière remue avec de sombres pensées dans l'Appentis, depuis qu'est apparu dans la presse cet objet nauséabond qui ose s'intituler manifeste. Voici donc la réponse de HLT aux connards (impossible ici d'user de litote poétique) :
Billet du 31 octobre 2013 :
"Pour le «Manifeste des 343 salauds», la liberté, c’est défendre le «droit à la pute». Classieux, dirait Gainsbourg. À Beigbeder, on peut préférer Rosa Luxembourg : «La liberté, c’est la liberté de l’autre».
Pour le «Manifeste des 343 salauds», défendre le «droit à la pute», c’est défendre la Liberté. Soyons précis : c’est 100€ la Liberté, 150 l’Egalité, et pour 200€, elle vous fait la Fraternité bulgare.
For your eyes only :
«Touche pas à ma pute !» demande le « Manifeste des 343 salauds» qui refusent qu’on les pénalise. Les «342 salopes», voici 42 ans, déclaraient, avec Beauvoir, avoir avorté. Pas assez, d'évidence."
Il est inutile de présenter Hervé Le Tellier, mais à tout hasard voici quelques liens pour approcher cet auteur "bon à la santé" (1) :
http://www.oulipo.net/document.php?id=19442
http://www.oulipo.net/oulipiens/HLT
http://www2.presse.ac-versailles.fr/Pedago/Humeur12.htm
La taulière ne pouvait pas rêver plus joli cadeau pour ses ** printemps ! Ben oui, c'est pas évident d'être née la veille de la Toussaint : tous les panneaux lumineux des villes publient les horaires d'ouverture des cimetières au lieu de proclamer, comme il se devrait : "Joyeux anniversaire à notre concitoyenne Unetelle" ! Aux devantures des fleuristes, nonobstant les couleurs éclatantes de ces fleurs injustement condamnées aux dessus de tombes, ne se montrent que les chrysanthèmes tristement connotés... Quant aux médias, je ne vous en parle même pas : France Inter organise chaque année ce jour-là, par manière d'anticipation primesautière, une journée consacrée à la mort. En vérité je vous le dis, y a pas plus farceur comme jour de naissance, sauf peut-être le 25 décembre ou le 29 février !
__
"Bon à la santé" = bon pour la santé, en georgettien. Le georgettien est une langue vernaculaire dombiste, parlée dans une aire de très petite surface (une maison, un appartement) par une certaine Georgette, au cours du XXe siècle. Un lexique récemment publié à compte d'auteur en quatre exemplaires donne une recension, par ses enfants, d'une partie des expressions georgettiennes.
Connu de mes services, oui, et d'ailleurs un petit quelque chose est en train à partir d'une de ses propositions... suspense insoutenabeule !
J'espère mener ça à terme.
Mort à la bêtise!Mort à l'hypocrisie!
Moravagine!...d'où Cendrars, ...d'où sa petite prose
"Et malgré moi je pense à la petite Jehanne de France.
C’est par un soir de tristesse que j’ai écrit ce poème en son honneur
Jeanne
La petite prostituée
Je suis triste je suis triste
J’irai au Lapin Agile me ressouvenir de ma jeunesse perdue
Et boire des petits verres
Puis je rentrerai seul"
Tout ça pour vous souhaiter un bon anniversaire !
same player shoot again!
Très bien très bien le fan club ! Un anniversaire avec Cendrars, c'est vraiment pas mal du tout !
Bon, Mr K ne nous fais pas languir insoutenabeulement... Et à propos de propositions, pourquoi ne pas aller réécrire du côté de Zazie mode d'emploi ? Chouette texte de Jouet sur la nuit, à triturer ! http://zazipo.net/ et hop !
Bordel d'engeance que moi aussi j'y veux mal à ce machin des 343 ;
sont à vous faire renvoyer la classe, ces clients.
En attendant merci chère AS, on y a bien eu préféré aller lire chez Zazie Mode d'Emploi...
Par exemple http://zazipo.net/La-nuit-entrelard...
Durera-ce, si belle plume qui gratte le papier ? Forcément oui !
petit clin d'oeil musical en hommage au grand Georges
http://www.youtube.com/watch?v=0bOU...
J'allons triturer, ça marche !
Que des choses sympathiques après ce billet salvateur en forme de pâté d'alouette (90% de HLT, 10% de MH !
Madam-e Albert-e l'Attentionné-e, soyez béni-e d'avoir balancé la prose de l'Appentis sur Zazipo, ce que la taulière n'avait point su faire. Quant à votre maîtrise du georgettien, sapré bon zou, y a de quoi en chougner d'émotion ! On serait bien malgracieux si on n'appréciait pas, ma mie...
Joli clin d'oeil à Georges, Paul(A), par les deux lurons ! Très musical mais on regrette qu'ils n'aient pas mieux servi le texte, qui disparaît un peu derrière les ornementations gratouillantes, mais bon : c'est enlevé !
A part ça, Mes Sam's et Mes Dieux, je vous informe que tous vos commentaires - et les miens itou, pas de jaloux - vont se ranger directos dans les indésirables, no sé porqué ! En bonne tanche, je ne sais point les en déloger une fois pour toutes, c'est donc là-bas que je vais y pêcher, doré de l'avant... Si quéqu'un détenait la Dotclear solution ?
Chanson : parfaite ! Mais je suis retourné à la source Brassens par Brassens, guitaristiquement très éprouvé par les bavardages des deux gugusses.
Zazipo : on fait comment pour publier ???
Merci !
C'est ben mon avis aussi !
Pour publier j'ai demandé à l'expert-e Albert-e qui va pas tarder à me répondre, vu que c'est el(le) qui s'en était chargé-e... Et je transmets osito.
Cher K,
Zazie Mode d'Emploi publie les textes adressés à la page "Contact" :
http://zazipo.net/-Contact-
ou à l'adresse courriel info@zazipo.net
Pour aller plus vite, j'y demande en privé de vous publier tout de suite.
Amitié,
Alberte_
Merci à vous deux, je constate ce matin que le zazipo a été briefé par vos soins !
Des plus de 100 réécritures ici http://zazipo.net/-2014-La-nuit-
il en est une toute récente singulièrement belle à écouter :
http://zazipo.net/http-zazipo-net-L...
Pour revenir sur le fond du billet,
je n'ai pas de position aussi tranchée que HLT ou que la taulière.
la lecture du rapport de commission des affaires sociales du Sénat (http://www.francetvinfo.fr/societe/...)révèle que la majorité de la prostitution visible est d'origine étrangère, une population sans aucun droit sur le sol national dés lors pénaliser le client d'accord mais quelles solutions pour ces travailleurs forcés du sexe?
le rapport révèle surtout la part grandissante de la prostitution via le Net, pour beaucoup liée à la précarité économique des intéressées,(voir témoignage rue89 http://www.rue89.com/rue69/2012/08/...), difficile à cibler...donc à sanctionner.
Par ailleurs instituer un délit de recours à la prostitution, au delà du fait qu'il laisse craindre une loi liberticide ( demain on pénalise le mateur de film X ?), fait dire à certains acteurs comme Act Up que cela va accroître la vulnérabilité des prostituées dans la mesure ou la crainte des clients ( de se faire gauler) les fera exercer dans des endroits reculés où elles seront plus en proie à la violence qui peut leur être faite...
exactement le contraire de cette proposition de loi qui se veut lutter contre la violence faite aux femmes .
donc perplexe je suis et moins critique je reste à l'égard des "343 salauds".
Chère Paul(a),
Ne mélangeons pas tout :
- 1 - problème des lois : pour "liberticides" qu'elles soient - un terme singulièrement connoté avec ce "cide" final qui renvoie au meurtre - celles-ci sont en tout cas le plus souvent limitatrices de libertés, dans le cadre d'un présumé contrat social qui fonde notre vie commune. Le contenu des lois - en particulier celui qui viserait à pénaliser le client de la prostitution - est parfois sujet à caution, et leur intention peut n'être ni claire ni fondée - c'est peut-être le cas de cette loi-ci. On pourrait évoquer au passage le nombre - minoritaire - de personnes souhaitant gagner leur vie en étant travailleurs-euses (on dirait du Arlette dans le texte !!) du sexe. Pénaliser les clients de ces gens-là les met au chômage. Bref, dès qu'un bruit de loi se fait entendre, le débat sociétal s'impose et c'est très bien comme ça - à condition qu'on ne s'accroche pas, pour discuter, au comptoir du Café du Commerce.
- 2 - "manifeste" des "343 salauds", lesquels au final n'étaient que 19 signataires. De quoi s'agit-il ? Voilà un texte qui défend une idée totalement ringarde et faussée de la prostitution, une espèce d'imagerie à la Carco où la prostituée est une honnête commerçante du bas de ma rue, et où l'acte de prostitution est un honnête commerce entre un type bien mais "qui a des besoins" et une personne prête à payer de sa personne pour satisfaire ce besoin. Inutile de dire que ce cliché est archi-mort.
"Touche pas à ma pute", proclame ce manifeste. Que des hommes s'expriment ainsi renvoie déjà ce texte à la poubelle. De quel droit appelle-t-on les travailleuses du sexe "putes" ? d'où parlent ces types qui évoquent "ma" pute ? Langage de mac, idées de cons.
Qui est le magasine Causeur où ce manifeste a été publié ? Son principal actionnaire est l'ancien propriétaire du journal Minute, et Basile de Koch écrit dedans. Deux bonnes raisons - auxquelles on peut ajouter les signatures qui figurent au bas du "manifeste", pour tourner le dos à cette initiative machiste, sexiste, réductrice, insupportable pour la femme que je suis.
N'allons pas faire semblant de croire que les "343 salauds" défendent une quelconque cause qui serait la liberté de faire commerce de sexe. On est, dans un contexte politicard exacerbé, à quatre mois d'élections municipales où va se jouer, une fois de plus, le triste théâtre gauche/droite, comme si lesdites élections étaient la "couturière" de la représentation générale à venir : 2017. Tous les coups sont permis, et qu'on passe sur le corps des "putes" au passage pour se servir d'elles - elles y sont malheureusement habituées, doit inciter les citoyen-ne-s à ouvrir les yeux et à lire entre les lignes, même les plus sales.
En réponse à commentaire 12.
Alberte merci, oui, c'est très beau.
il ne vous aura pas échappé que pour provocant et grand-médiatique publicité à pas cher qu'il soit ce "touche à ma pute" est une réplique du 'touche pas à mon pote" ...quant au possessif "ma", je ne lis pas comme un machisme ( même s'il y a des vrais salauds...) mais plutôt comme une marque d'affection.
Le seul de mes amis qui avoue être client d'amours tarifées est la personne la plus respectueuse qui existe, mais cela n'en fait pas une généralité, je vous l'accorde.
Cela dit, évidemment que je suis pour le respect des femmes , je suis pour la défense de ces travailleuses du sexe, qu'il s'agisse de leur protéger contre les réseaux de proxos qui les exploitent ou de leur donner des droits sociaux comme en Allemagne, ou la prostitution est autorisée.
A ce débat qui fait polémique , je greffe un autre débat , dont les ministres de la famille, de la santé, de l'égalité des droits ne font pas écho qui est celui que mène les assos d'handicapés pour revendiquer le droit au sexe avec des travailleurs du sexe , porté par un de mes amis
http://www.youtube.com/watch?v=7u61...
les hommes politiques font la sourde oreille, la cause est moins médiatisée que celle du mariage pour tous, peut-être parce que le sexe reste tabou surtout associé au handicap, vous imaginez quelle horreur!
Dés lors comment l'autoriser pour les uns et l'interdire aux autres ?
c'est une vraie question de société.
Tout à fait d'acc, Paul(a), sur la question du droit au sexe pour les personnes handicapées. Au fond, ce qui fait débat dans notre société actuelle (au moins en France), c'est toujours la question de la vie et de la mort : pulsion de vie et ses conséquences ; sexe pour toutes-tous ; naissance par PMA ; questions de genre, mariage pour tous et transmission du patrimoine ; reproduction/contraception ; prostitution ; droit de mourir dans la dignité ; adoption, etc.
La question soulevée ci-dessus renvoie au très beau film "Nationale 7", à (re)diffuser...
En revanche, la taulière tient bon sur "ma pute" ! En effet, si "mon pote" sonnait bien comme un engagement à regarder l'autre en ami et non comme une menace d'invasion, avec l'expression de valeurs d'égalité et de fraternité, "ma+pute" renvoie plutôt à une idée de possession, de sujétion, de passage du statut de sujet au (contre)statut d'objet. Sérieusement : qui peut croire que des mecs comme Beigbeder ou Bedos junior ont le moindre désir de participer dignement à un débat de société un peu élevé ? Ce sont des bateleurs et comme tels, ils se servent - une fois de plus - de la bonne femme ici désignée par le pire vocable qui soit, pour faire du bruit. "Pute" est un abrégé de "putain" qui n'était déjà pas très sympathique, mais on le diminue encore ! "Pute" fait partie des injures les plus crades chez les machistes de tous âges et de toutes conditions. C'est dire l'universalité du problème... Susciter un débat - ou un tollé - sur la base de tels mots ne révèle ni affection, ni respect pour qui que ce soit. Pas plus que la tentative de récupération de la main, appropriation lourdingue du célèbre slogan. Ni sa coloration en rose, argument de communicant gros comme un fil... blanc !
Au fait, pourquoi n'avancerait-on pas plutôt, à partir de l'utilité présumée de la prostitution, vers l'interrogation de cette posture archaïque consistant à croire et faire croire que les mâles ne sont pas en mesure de contrôler leurs pulsions sexuelles et qu'ainsi il y aurait un "besoin", avec pour corollaire la nécessité que des humain-e-s s'impliquent pour le soulager ? Que cette croyance remonte à l'aube de l'humanité ne signifie pas qu'elle soit bonne, juste, indéboulonnable. Elle devrait être passée au crible d'une réflexion critique sur l'éducation qui, elle, est jusqu'à aujourd'hui indécrottablement sexuée. Que des épiphénomènes comme Beigbeder & C° souhaitent nous informer de leurs pratiques tarifées n'aurait alors plus rien à faire avec ce, nous l'espérons, futur débat.
Je suis d'accord sur le côté asymétrique mon pote/ma pute : pour moi, dans la connotation ça ne se vaut pas. Mon pote est largement plus sympa !
Je pense que le jeu et la provoc veulent exactement faire croire que cela se vaut, et d'ailleurs c'est "renforcé" avec les signatures qui -apparemment- semblent de tous "bords politiques". A ceci près que ce sont des zozos qui se satisfont du contrat je paie/je consomme (et on n'en parle plus) évacuant toute question éthique, toute question de marchandisation des personnes, ce qui est un pur produit de la pensée libérale.
Je trouve donc le procédé utilisé extrêmement pervers d'autant que ces messieurs, à priori, n'ont aucun problème de fin de mois, et que leurs pratiques tarifées n'ont sans doute pas lieu derrière les poubelles sur le périph. Mais ce n'est que pure hypothèse de ma part, c'est vrai.
Je n'en pense pas moins qu'ils ont perdu une belle occasion de la fermer.Si certains peuvent en parler, ce ne sont certainement pas eux les mieux placés !
Et là je pense à ce que dit paul(a) pour les handicapés, où on est sur d'autres cimes.
oui, trois fois oui le slogan est on ne peut plus vulgaire.
mais je trouve sain qu'il existe encore une pensée en dehors des clous, dans une époque où le camp du Bien fait rage,
sauf qu'en l’espèce, ces 343 salauds là (moins un dégonflé)semble avoir fait l'union contre eux et fait progresser de manière inespérée la ligue de la Vertu.
"«La part d’ombre, le flou, le louche, le tortueux, l’ambivalent, la négativité, caractéristiques il n’y a pas encore si longtemps de ce qu’il y avait de plus humain et de plus libre dans la condition humaine, ne sont plus que des crimes et des infirmités.»
Désormais, «il ne faut plus que l’individu puisse prétendre avoir une seule mauvaise pensée à soi, ni même une seule pensée.»
l'empire du bien, P. MURAY
Le débat fait rage ! J'aime ce côté "épuisement du sujet" (sans jeu de mots)...
Dans cette affaire, tout ce que dit Paul(a) fait sens, mais son raisonnement colle au plus près d'une pré-supposée pensée. Ce n'est pas la taulière, lectrice de Céline, qui dirait le contraire, si pensée il y avait. A l'Appentis, nous n'aimons pas spécialement la bien-pensance. Mais le problème c'est que dans la démarche des 343 il n'y a pas de pensée mais, comme le dit Mr K., uniquement du procédé.
Procurez-vous donc le Causette d'octobre http://www.causette.fr/articles/lir... ; vous y constaterez un autre débat enragé à propos des "55 raisons de ne pas aller aux putes". Lu ce matin dans le train : rien qui puisse mettre dans l'état d'énervement où l'on voit les commentateurs-trices, qui visiblement n'ont pas compris le propos. Au passage, Causette pointe l'éducation, en particulier celle qui ne se fait pas, pour apprendre aux garçons que les pulsions sexuelles, ça se contrôle et ça se maîtrise. Tiens, tiens...
d'accord sur le procédé du buzz a pas cher... il est regrettable que Causette n'ait pas plutôt écrit "55 raisons et autant de solutions pour ne pas se prostituer"
car la pulsion sexuelle est une pulsion de vie ( ce qui n'excuse pas les vrais salauds)...mais ne croyez vous pas que c'est une bonne morale a pas cher, dans la mesure où, depuis la nuit des temps ( hé oui, c'est éculé, désolée) la misère sexuelle finit toujours par rencontrer la misère économique...sauf exception .
et c'est bien de misère dont il s'agit.
Ni les "343-1" (opportunistes , soit) , ni les bonnes âmes ne posent le vrai fond du problème.
Il me semble;-)
1) pulsion de vie ne veut pas dire envie de pisser irrépressible.
2) depuis la nuit des temps les gens se cognent dessus réciproquement avec des massues, silex, bombardes, FM, kalash, missiles. Pas une raison pour ne pas rechercher avec constance la paix et la fraternité. Ca s'appelle l'équilibre, ça s'appelle l'espoir. On peut essayer de faire de même à l'égard du commerce sexuel. Pendant une certaine nuit des temps on discutait si les femmes avaient une âme. Pendant une nuit des temps on a voilé les femmes car leur vue offense les pieux. Pendant une nuit des temps on a balancé les bébés superflus sur les tas de fumier, encore plus vite si c'étaient des filles. Pendant la nuit de temps les homosexuels ont été tabassés, torturés, emprisonnés, tués. Les nuits des temps durent, mais l'aube arrive toujours.
3) Nulle bonne âme ici : juste une entêtée qui essaie de faire comprendre que la prostitution n'est pas une fatalité et que par l'éducation - L'E-DU-CA-TION, on peut infléchir le cours malsain de cette pensée unique : les mâles seraient affligés d'une "pulsion de vie" (ha-ha) qui les pousserait à vouloir qu'un autre humain s'agite autour de leur érection, et ce, parce qu'ils n'auraient aucun contrôle sur ce phénomène ? Des philosophies et des pensées autrement plus anciennes que notre civilisation (?) macho-judéo-chrétienne ont abordé ce sujet sans tabou et produit des techniques qui permettent ce contrôle. Qui a dit "impossible n'est pas... ?"
Post-scriptum : qui a dit que le problème doit être réglé demain matin ? Essayons de faire avancer l'opinion, ça peut pas faire de mal (Cf Causette, qui n'a pas, à mon sens, à fournir des solutions mais à gratter l'opinion, rôle essentiel de la presse).
Oui à l'éducation et à la culture pour faire reculer les bas instincts.Bien entendu.
Hommes et femmes restent imparfaits. Surtout les hommes :-)
Tous deux sont donc perfectibles. Surtout les femmes :-)
Et c'est ainsi que Paul(a), exégète aussi fidèle que tenace, clotura le débat.
24 commentaires, c'est la discussion la plus acharnée depuis l'ouverture de l'Appentis. Pas mal, pas mal...
"Faut c'qu'y faut", aurait dit Michel Foucault, mais il le disait en réponse à quelqu'un qui, en substance, lui demandait pourquoi tous ces fouets, ces clous, ces vêtements et masques de cuir...