Les journaux du soir vous savez ce que c'est... On a beau mettre sous presse à l'heure, on est toujours charrette !
Lucie-la-Podo, notre envoyée spéciale à patinette dans la capitale du Pedibus (petite république située entre le détroit du Tarse et les Cinq Orteils), profite d'un moment où les groupes électrogènes fournissent du courant pour nous rapporter cette surprenante nouvelle, qui montre qu'il ne faut pas désespérer des fot'baleurs...
Zlatan Ibrahimović permet l'accès aux soins
La Suède a traditionnellement la réputation d'être un pays d'accueil, le pays dispose d’une des politiques d’asile les plus favorables en Europe. Stockholm voudrait faire adopter un système d’asile commun à l’occasion de sa présidence et s’oppose à la tendance actuelle qui consiste à fermer hermétiquement les frontières de l’Union.
Malgré cette politique le nombre de clandestins augmente chaque année dans ce pays et pour eux les soins, dans la majeure partie des hôpitaux suédois, sont payants, autant dire inaccessibles. Ce sont donc les associations caritatives qui prennent le relais en mettant sur pied des cliniques improvisées. C’est le cas de l’association Rosengrenska qui officie dans la banlieue de Göteborg. Chaque semaine, médecins, infirmières et psychologues administrent des soins d’urgence aux clandestins.
Hier, Zlatan Ibrahimović a donné un an de salaire (soit 14 millions d'euros) à cette association. Lors de l'interview, il déclare : « Je suis moi-même fils d'immigrés bosniaques, je sais ce que ces personnes peuvent vivre. C'est normal que je fasse un geste. »
"Refaire le Monde, la revue qui vous fait du bien" s'honore de publier une aussi bonne nouvelle !
A bientôt les lectrices-teurs de journaux ! (Ne) marchez (pas) à l'ombre, à c't'heure le moindre rayon de soleil est à traquer d'urgence...
Les footballeurs ont aussi du coeur , et c'est heureux
car s'il fallait compter sur les z"hommes et la femme politiques de l' Europe la fin du monde serait pour demain.
en Europe austérité ne rime pas avec solidarités mais avec exclusion, une rime à la çon, non?
(cf l'aide alimentaire au plus démunis que cette chère Angela veut supprimer, il est vrai que les démunis ne représentent qu'une bagatelle de 18 000 000 millions de personnes, ben voyons!)
Oui, enfin ils z'ont du coeur dans la revue "Refaire le Monde" ! Triste, la re-descente dans ce monde-ci bien réel ! On se démène pourtant... Mais qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? Les Merkel dans son pays et autres Barroso en Europe seront un jour remplacés par d'autres du même acabit, et ...? Un autre modèle est attendu d'urgence !
Ah bon, j'ai donc été victime d'une manipulation journalistique ?...j'ai pris l'info pour argent comptant, car je sais que certains sportifs aident grâce à des fondations leur pays d'origine ou des asso caritatives...et aussi parce que la solidarité sera privée ou ne sera pas...
ce matin, au deuxième café, je me faisais la réflexion suivante ...est-ce que le sens du mot "partager" n'est pas en train de changer? Partager aujourd'hui c'est partager sur FB ou instagram , c'est à se demander si les générations futures sauront encore partager ...on ne partage plus son pain au chocolat dans la cour de la récré, mais on partage son concert de Rihanna
il est aussi frappant de voir comme les gens ne savent plus partager un simple moment de convivialité: prenez un concert improvisé dans le métro ou sur un lieu public, la foule en majorité au lieu de vivre le moment exceptionnel, préfère prendre des photos pour "partager", étonnant, non?
appeler de ses voeux un autre monde , oui, mais les mots et les valeurs auront-ils encore le même sens?
Ah, attention : nulle manip chez l'Appentis ! La revue "Refaire le monde" précise bien : "rêvez l'actu...". Lucie-la-Podo a bien rêvé et nous aussi, je vous "rassure"...
Partage : pendant deux journées cette semaine, j'ai partagé avec des personnes d'horizon divers, que je ne connaissais pas la veille, un arrivage de produits à prix coûtant commandés grâce à un collectif (groupement d'achat) et plusieurs personnes ont partagé leurs produits avec d'autres, et nous avons aussi partagé le boulot (une journée !) de réception des denrées, de répartition, d'encaissement, bref : une épicerie partagée ! Ce collectif est en train de réfléchir, au-delà de l'aspect pratique de se fournir en dehors des circuits commerciaux, à la mise en oeuvre d'une solidarité dans cette affaire.
Pour la cour de récré, je demanderai à Jules (5 ans) la prochaine fois que je le verrai ! Peut-être y a-t-il un espoir ?
Le sens "virtuel" du mot "partage" me rappelle une "scie ministérielle" qui nous enjoignait, du temps que j'étais en fonction(s) (publique), d'établir des "diagnostics partagés". On se grattait pas mal la tête, car un diagnostic, OK, on sait faire à partir d'indicateurs, lesquels sont réputés être des données objectives. Après, les chiffres étant les chiffres, que les autres les partagent ou pas, ça change rien au diagnostic en question. Comme qui dirait, c'est pas du domaine de l'opinion... Mystère de la communication crânedoeufienne.
Quant au café, on peut partager le 2e et même le premier, si l'on participe à l'opération "cafés suspendus" ou "cafés à donner" dans les bars qui adhèrent à cette démarche... Je ne l'ai encore jamais fait, mais c'est à essayer ! Allez, tout n'est pas fichu, pas possible !