Les lectrices-teurs se seront sans doute interrogés sur l'immobilité marmoréenne de l'Appentis, en ce mois de juin. Mr K d'ailleurs interpelle avec raison, dans un commentaire digne du capitaine descendant les coursives pour remuer son équipage : "Ohé du bateau, ça returbine là-dedans ?".

- Voui voui, voilà voilà, on vient... (bruit de pantoufles qu'on traîne)

Immobilité trompeuse de l'Appentis ! Parce que d'une part, pendant ce temps, l'Appentis migrait physiquement (ou plutôt sa taulière) d'un bout à l'autre de la ville. Eh oui que voulez-vous, les déménagements, on y prend goût...

Tu parles ! Du fond de son petit salon encombré de cartons, la taulière vous dit qu'elle en a sa claque, et qu'elle espère bien, cette fois, avoir tiré le bon numéro à la loterie des locations (c'était pas le cas du précédent), et être posée pour quelques années (au moins).

Nonobstant, voyez plutôt le panorama...
par ici la montée de Crêt-de-Roc, une des plus belles promenades urbaines qu'on puisse faire à Armeville Cote_ouest.JPG
de par les fenêtres de son nouveau logis :
... Et là, l'Opéra-théâtre dans les arbres, au coeur du Jardin des Plantes, la deuxième plus belle promenade etc. L_Opera_dans_les_arbres.JPG

La vue paysagère d'avant valait pas le coup, donc on n'a pas de photos de la résidence étudiante d'en face de l'ancienne rue de la taulière. Certes, il y avait parfois de beaux jeunes gens au front pensant, qui déambulaient en caleçon froissé dans leurs studettes en fumant leur premier joint de la journée, mais quoi, est-on devenue grand-mère pour reluquer les jeunes hommes ? La taulière vous le dit tout net : non ! Pourquoi, dans ce cas, lui demanderez-vous, est-elle au courant de détails tels que caleçons froissés, etc. ?

Réponse : parce qu'en ouvrant les volets, on embrasse d'un coup d'oeil l'ensemble du dehors : de l'écolière qui se dépêche de dévaler la rue, en passant par la fenêtre qui claque en face et vous fait lever la tête, de la voiture de nettoyage des caniveaux (la peste soit de l'inventeur de ce truc générateur de vacarme et à propos, où est passé mon type en noir, rouge et jaune qui balayait benoîtement cet hiver ?) à la voisine du sixième gauche qui secoue son tapis... Au milieu, les fenêtres avec caleçons et joints, que voulez-vous : les jeunes hommes s'en foutissent pas mal qu'on les voie déambuler en se grattant l'estomac ou en essayant de remettre de l'ordre dans la petite forêt de leurs chevelures abondantes, alors forcément le regard passe... hé hé.

Ensuite, immobilité virtuelle de l'Appentis dont le webmestre dotclearien a peiné, voici maintenant plus de deux semaines, pour repérer et réparer des attaques répétées qui nous fermaient la porte au nez de nos propres appartements, à nous les blogueurs associés (encore une histoire de location !).

Grâces soient rendues à Martin, qui a affronté une fois de plus les puissances maléfiques du hacking-à-la-con, celles qui nous avaient obturé les serrures ! (c'est peut-être parce que je me suis moqué des spammeurs qu'ils ont remis ça ?).

Couac il en soit, voilà-t-il pas que ça rouvre ?

Bientôt les billets d'été !

Bonne transhumance à celleux qui se déplacent d'un bout de la France à l'autre (voire plus), pour les autres : marchez à l'ombre !