Assez haut dans un ciel tergal réglementaire,
dur soleil de vingt heures crache à notre envers
ardents grêlons de feu, et de l’or en fusion.
Ceux qui mangent la nuit bavardent aux balcons.

Quand le fil blanc du noir ne se distingue guère
un sirocco se lève, arrivant du désert.
L’infidèle n’a faim, ni soif : cherchant abri
le long des murs brûlés, chemine, décatie.

Elle fuit la lumière en reptation mentale,
imagine en soupir la fraîcheur boréale.
La nuit viendra trop tard et ne changera rien :

ni l’importun zéphyr, ni sa chaude caresse...
Pourtant, l’hiver venu, dans le froid quotidien
régulière chaleur nous serait une liesse !