Voici un moment que je méditais, histoire de parachever l'oeuvre communicante de Donald Trump, de lui trouver un petit jingle qui pourrait accompagner ses touittes (un truc sans doute très facile à réaliser techniquement, si ça n'existe pas déjà).

J'ai trouvé ! C'est en entendant à la radio ce matin l'indicatif de Benny Hill. Vous vous rappelez ? Ca convient tellement que c'en est parfait.

With a special dedication to Trump, a "how to grab them by the pussy"

De plus en plus drôle

Qu'y a-t-il d'autre de rigolo aujourd'hui ? Je ne vois pas... Ah, si : ces quatre pauvres flics accusés de viol ! Alors qu'ils expliquent très bien (repris par une source judiciaire) que, malchance, le pantalon du gamin qu'ils ont interpellé dans la plus grande violence, ce pantalon avait justement glissé de manière bien malencontreuse au moment même, tenez-vous bien, où l'un des flics tenait sa matraque téléscopique horizontalement pile en face de l'anus du gars, et que, figurez-vous, dans la bousculade, ce fonctionnaire de police bien noté qu'un collègue a peut-être poussé sans le vouloir, a fait entrer sa matraque sur 10 centimètres dans la personne interpellée. Et voilà, l'accident bête.

Surtout pour Théo, 22 ans, qui a vécu en pleine place publique cette "violence volontaire avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique" que sa famille appelle viol, on ne voit pas pourquoi. Tout de même, ces gens qui persistent à dénoncer l'évidence, c'est fatigant.

Une évidence tellement évidente que les keufs n'ont pas hésité à dégainer la lacrymo pour couvrir leurs agissements.

Je ne sais pas ce qui me fait rapprocher ça de l'explosion de rage de Jawad dit "le logeur d'Abdeslam" qui est arrivé au tribunal la semaine passée en hurlant que dans les escaliers un flic lui avait collé "sa matraque dans les parties". Je ne sais pas, mais ça m'interpelle comme on dit, deux gestes aussi semblables, certes l'un avéré et l'autre non (au fait, y a pas de caméra dans les escaliers qui menaient à la salle d'audience ?), mais tout de même, ça ressemble tellement à une pratique, comment dire... nouvelle ?

Un genre de mode, un truc nouveau pour calmer les excités, ou un degré de plus dans l'intolérable violence dont font preuve les flics en France, cette spirale infernale dont on ne sait pas où elle s'arrêtera, ni quel ministre de l'intérieur un peu courageux pourrait y mettre fin ?