La semaine passée, un soir vers 23 heures, la Taulière regarde à sa fenêtre ouverte, par grand vent, une pleine lune nacrée d'abord réduite à un halo brumeux puis, après une brève bataille avec des nuages qui passent et repassent devant elle, tantôt masquée tantôt dévoilée, son apparition en majesté au milieu de nuées fantômatiques à formes animales.

A quelques encâblures, son amie Evelyne ne dort sûrement pas. Sa fenêtre donne du même côté...
Après des semaines d'échanges à tonalité politique, il est temps de s'occuper de l'essentiel-le.

S'ensuit alors un échange par texto :


Regarde cette lune superbe !
De chez moi, c'est moyen
Mince ! Déjà cachée... Bonne nuit quand même : )
Ah la voilà
Un serpent de nuages la dévore et recrache son ombre
Un serpent noir la malmène. Elle est parée de lambeaux
Un cochon-grenouille l'a noyée dans le lait
Je m'esclafonne
On riréseaugole bien !
Voilà, elle est revenue, je me couche.
La lune et moi, on fait les 2 x 8. Bonne nuit !
Ca y est, elle est tranquille, posée sur une assiette
Bonne nuite noté
Enfin, elle n'est pas vraiment dans son assiette. Un peu barbouillée...
Oui, pas très en forme
Parenthèse poétique lunatique
Dors bien