... Je peux quasiment entendre d'ici les premiers ronflements. Elle va encore nous en tartiner deux pages, ça fait même pas une semaine qu'elle nous a déjà soûlés avec ça...

Rassurez-vous, je serai brève car un article publié dans La Tribune.fr du 18 décembre sous la plume de Sylvain Rolland, extrêmement bien écrit et d'une clarté qui ne laisse ni équivoque ni le moindre espoir, vous dira de quoi il retourne exactement, et ce, infiniment mieux que la Taulière, écolo amatrice, sincère mais brouillonne, quelque peu dispersée dans ses luttes.

Deux ou trois choses encore et je vous laisse à vos agapes (faut que je prépare les miennes) : si nous nous préoccupions non seulement de notre consommation (en carburant, électricité, gaz, flotte, etc.) mais de l'impact de la fabrication des objets qui consomment, voire de ceux qui régulent notre consommation ?

Si, par ailleurs (paradoxe apparent), l'on cessait d'écouter cette bizarre sirène qu'on entend un peu trop ces temps-ci, avec ce mot furieusement tendance : l'effondrement ?

Si on réalisait, au lieu de se morfondre artificiellement sur ce prétendu effondrement (terme obsolète, pour le moins, car l'évolution en question vers le néant a commencé voici plusieurs milliers d'années et donc, c'est pas la peine de sombrer dans la mélancolie parce que ça se produit mille ans plus tôt que prévu), si l'on essayait, donc, de comprendre que cette notion est comme un cheval de Troie qui porte en son sein l'inutilité de toutes les luttes et qu'on se demandait à qui profite le crime ? D'autant que parler "d'effondrement" évite de remettre en question concrètement nos pratiques quotidiennes qui, elles, y participent joyeusement...

C'est ici pour la pollution par le numérique. Vous allez voir, c'est croquignolet.

Joyeuses fêtes, donc ! L'instant n'est pas à la sobriété et c'est pas la peine de bouder nos plaisirs !

En effet, si notre impact écologique se résumait à la bonne grosse orgie des fêtes : des solstices d'hiver ou d'été, de la résurrection (du printemps) avec ses oeufs en chocolat, ou encore, pour le monde musulman, celles de l'Aïd al-Adha (qui doit se situer pour le prochain, si mes calculs sont bons, vers le 10 août 2019) ou l'autre Aïd (el-Fitr, fin du ramadan, dans les six premiers jours de juin 2019), si ça se résumait à tous les Thanksgiving, Halloween, St-Patrick, Nouvel An chinois et autres, toutes occasions de bouffer, de s'emplir de sucre et de s'en mettre une bonne, eh ben ce ne serait vraiment pas grave.